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Gagner en résistance


Invité

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Un gros travail d'endurance à base de foncier (*i2) et de développement  de la capacité aérobie (*i3) est plus que nécessaire pour finir les courses avec fraicheur (même en ayant attaqué plusieurs fois en cours de course)

sans ce travail préalable en début de saison, les séances de rythme ne seront pas assimilés correctement, et la progression se sera pas optimal

une fois que tu auras acquis cette bonne qualité d'endurance, tu travailleras le rythme (*i4 et i5) et conjointement avec l'enchainement des courses, tu te sentiras bien plus à l'aise dès que ça accélerera

*cf échelle esie

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Bonjour,

Lors d'une course en ligne, les efforts à fournir ne sont pas constants, ils dépendent du relief, du vent, du placement au sein du peloton, des concurrents, de la situation de course, etc. Avant de répondre, j'aurais quelques questions à te poser :

Tu cours en FFC junior ? Te contentes tu de suivre et de te cacher au sein du peloton la plupart du temps ou bien tu es plutôt attaquant, prends parfois des initiatives et provoques des changements de rythme sans pour autant te griller ? Quand le rythme est assez élevé, lorsqu'il y a des attaques ou des relances en début de course par exemple, parviens tu à suivre habituellement sans difficulté majeure ? Si la réponse est non, il est probable qu'il faille d'une part développer davantage ton aptitude à supporter les changements de rythme et les intensités élevées. Cela passe par l'ajout de séances d'intervalles à haute intensité au sein de ton plan d'entraînement (intervalles courts proches de PMA, endurance intermittente, sprints en côte, etc.) mais aussi de simulations de courses. Ces séances vont te permettre d'augmenter ta consommation d'oxygène et ta puissance.

Parlons maintenant de "résistance". Pour la développer, il faut passer par des séances de rythme (ou tempo) et d'entraînement au seuil (I3-I4 sur l'échelle ESIE). Par exemple, au cours d'une sortie d'endurance de 2-3 heures, tu fais 4 x (15 min I3/I4 + 15 min I2). N'oublie pas d'insérer des côtes, à fortiori si le parcours des courses est accidenté/vallonné : l'entraînement doit être spécifique. De plus, tu dis avoir des soucis à tenir le rythme en fin de course donc je rejoins Joachim sur le fait qu'il va falloir privilégier ce type d'effort vers la fin de tes sorties, toujours dans un souci de spécificité et pour travailler tes points faibles.

Adrien.

 

 

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