Guillaume LEROYER Posté le 2 juillet 2015 Posté le 2 juillet 2015 Disons que ce que je dis est à peu près la moyenne, effectivement ensuite en fonction de l'humidité, de l'ensoleillement, du vent ou de divers autres paramètres ça peut varierPar contre, à la même heure le même jour, plus chaud à 2000m qu'à 1000m, ça m'étonnerait fort quand même
Guillaume LEROYER Posté le 2 juillet 2015 Posté le 2 juillet 2015 Si les températures sont aussi chaudes qu'en ce moment et qu'il n'y a pas de risques d'orage ce jour là, ne t'encombre pas trop non plusTu mets dans la poche du maillot un coupe-vent léger sans manches ou quelques feuilles de journal, ça suffira largement pour le début de la descente
Arnaud BOURCIER Posté le 2 juillet 2015 Posté le 2 juillet 2015 "Par contre, à la même heure le même jour, plus chaud à 2000m qu'à 1000m, ça m'étonnerait fort quand même" => totalement de ton avis.Les rares cas où il fait plus chaud en altitude qu'en plaine sont plutôt en fin de nuit car l'air froid descend dans le fond de la vallée. L'hiver lorsque le soleil reste très bas toute la journée, cela peut conduire à une inversion thermique qui perdure plusieurs jours mais nous ne sommes pas vraiment dans cette configuration en ce moment... 😄
Michel SERRES Posté le 2 juillet 2015 Posté le 2 juillet 2015 Si, si, David a raison. Dans les Pyrénées, j'ai souvent eu des températures beaucoup plus élevées en haut qu'en bas. Si le col n'est pas trop long, tu peux comparer rapidement une fois redescendu...
Michel SERRES Posté le 2 juillet 2015 Posté le 2 juillet 2015 La semaine dernière, le dimanche, il faisait 29° au sommet 😉Pour les descentes assez longues, je prévois toujours. Perso, c'est coupe-vent sans manches et manchettes. Le mercredi, j'avais même mis les gants en soie et franchement, j'étais content....
Arnaud BOURCIER Posté le 2 juillet 2015 Posté le 2 juillet 2015 C'est curieux car je n'ai jamais rencontré ce phénomène dans les Alpes et j'ai du mal à l'expliquer d'un point de vue météorologique. Il peut évidemment arriver qu'un versant ensoleillé en altitude soit plus chaud qu'un versant ombragé en vallée mais en dehors de ça, je n'arrive pas à comprendre.Lorsque tu as constaté cette "anomalie", c'était dans quelles circonstances ?
Michel SERRES Posté le 2 juillet 2015 Posté le 2 juillet 2015 Je pense effectivement que c'est du a ca. Pas mal de vallées sont à l'ombre et offrent de la fraîcheur contrairement aux sommets qui sont souvent exposés plein soleil...
David GRIMPETTE Posté le 3 juillet 2015 Posté le 3 juillet 2015 Non ce n'est pas en rapport avec ça, c'est lié aux courants d'air chauds qui comme on le sait remontent. C'est très fréquents dans les Pyrénées qui sont orientées est-ouest avec assez souvent des courants d'air chauds qui viennent du Sud. Ce qui est frappant quand on roule, parfois cela devient la fournaise sur certaines portions de nos cols adorés.
Michel SERRES Posté le 3 juillet 2015 Posté le 3 juillet 2015 Tu te souviens d'Azet après les lacs du Néouvielle?Qu'est qu'on n'en n'avait bavé 😛
David GRIMPETTE Posté le 3 juillet 2015 Posté le 3 juillet 2015 Oh que oui, quel souvenir :-). Il est vrai que ce phénomène est peut-être très spécifique aux Pyrénées, beaucoup ne me croient pas quand je le dis, mais à chaque fois ou presque je constate ces gros écarts inversés.Et tant qu'on y est, souviens toi la descente du port de la bonaigua avant le portillon: un four :-)
François BABEN Posté le 3 juillet 2015 Posté le 3 juillet 2015 Pour le phénomène d'inversion des températures, je peux vous éclairer, ayant fait pas mal d'aéro et de grimpe sur notre chaîne et ayant un ami de mon père qui a fait sa maîtrise (ou thèse, je ne sais plus) de météo sur la question. Le versant N est très abrupt et très court dans le sens transversal a la chaîne. Le versant S au contraire s'abaisse de la frontière en pente très douce pour finir dans la plaine de Lerida, à 100 km de la ligne de crête. Il offre de plus un matériau calcaire bien plus général que le versant N. La masse d'air de ce versant vient donc très facilement franchir la crête et s'appuyer sur la masse d'air française. En alpinisme comme en planeur j'ai très souvent observé des plafonds de 3500 côté espagnol contre 2000 côté français. Enfin, l'été lors des période de forte chaleur, c'est le vent de sud qui l'emporte et crée une inversion de température. Le phénomène est donc fréquent effectivement sur les Pyerenees.
Michel SERRES Posté le 3 juillet 2015 Posté le 3 juillet 2015 Merci car on pouvait presque passer pour des mythomanes 😆
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