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Parcours du dauphiné


Clementine SETA

Messages recommandés

Sur le site du journal, quelques précisions sur les étapes du Dauph':

- Ugine-Albertville: étape en circuit; il y a quelques belles côtes dans le coin, ça peut être assez marrant...

- Le Bourget-Villard les Dombes: du plat...

- CLM par équipes Roanne - Montagny (25 km). Pas fan de ce type d'exercice, mais bon...

- Anneyron - Sisteron: vallonné, mais sans doute conçu pour un sprint

- Digne les Bains - Pra-Loup: en fin d'étape: enchainement col d'Allos (régulier mais quand même pentu et long) montée à Pra-Loup (là, jamais fait, je ne peux rien dire...)

- St Bonnet - Villard de Lans: montée dans le Vercors par le col du Rousset (assez spectaculaire côté sud par ses lacets, c'est son côté le plus dur, même si ça monte sans trop de soucis surtout pour des pros) puis arrivée en côte

- Montmélian - St Gervais: Tamié (facile), Forclaz, Croix-Fry (plus dur...) puis arrivée à le Bettex, par la côte des Amerands (jamais allée... on promet 3 km à 11.5% de moyenne; ça va piquer, même si la distance n'est pas longue)

- Saint Gervais - Val Fréjus: passage par les lacets de Montvernier, décidément très à la mode, puis montée à Valfréjus (comme toutes les montées en station de Savoie, pente régulière aux alentours de 8%)

 

Voila... moi, je trouve ça bien, avec quelques coins inédits et de la diversité dans les types de cotes à escalader. Vue la ressemblance avec le Tour, on peut s'attendre à voir pas mal de bons coureurs s'aligner au départ... ça va être bien sympa.

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Infos aussi sur le site du Dauphiné libéré. Circuit de 15 km à parcourir 6 fois, avec la côte des Villards à chaque fois: on grimpe sur les contreforts des Bauges, direction Mercury. Autant je ne suis pas très convaincue par le contre-la-montre par équipe, autant ce genre de parcours me donne envie de voir l'étape. Sympa pour les spectateurs qui seront à Albertville sur le passage des coureurs en tout cas.

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ce n'est pas grave Laurent.Je suis toujours à l'affût des parcours .J'essaie chaque année de me déplacer sur le Dauphiné.

Venant de Nantes, il est forcément plus intéressant d'assister à plusieurs tours de circuit plutôt qu'une simple arrivée.

J'escomptais sur un CLM individuel mais à Roanne  ce sera un CLM par équipe et...j'aime moins.

En attendant la semaine prochaine je me rends à Angers (arrivée d'une demi étape en ligne et CLM dans les rues d'Angers l'après midi.Comme chaque année. De plus accès aux coureurs et au matériel très facile.

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"... La première semaine de course se déroule comme dans un rêve pour Hugo Koblet. Dès les premiers jours, il est membre d'une échappée, au long cours, qui le propulse aux avants postes de la course. Dans la foulée, il s'adjuge l'épreuve de vérité entre Rennes et Angers devant le "Boulanger de St Méen" et le "Campionissimo", s'il vous plaît. La "Douceur Angevine" n'est pas une vaine vue de l'esprit et personne n'est plus surpris lorsque, lors de la 11ème étape, l'enfant de Zurich fomente une "mission suicide" sous la forme d'une accélération intempestive dès le départ, en l'occurrence au Km 30 à la faveur d'une dénivellation anodine. Accompagné, un temps, dans son périple par le Nordiste Louis Deprez, Hugo Koblet n'en poursuivra pas moins seul sa démonstration de force insensée. A tel point que son directeur sportif, Alex Burtin, se portant à sa hauteur lui quémanda, avec véhémence, de refreiner ses ardeurs et d'en "garder sous la pédale". Le peloton, lui, interloqué, et en proie à toutes les "sournoiseries" des tactiques d'équipes, n'en mène, toutefois, pas large et, de ce fait, tergiverse, un long moment, sur l'attitude à adopter pour enrayer l'hémorragie représentée par le coup de folie du coureur Helvète. Les atermoiements des favoris, qui composent le peloton de chasse, ont pour conséquence directe d'aggraver le débours en temps de ces derniers sur Hugo Koblet.

Les Français, quant à eux, naviguent en plein désaccord. En outre, Bobet est victime d'une crevaison au plus mauvais moment et il ne doit son retour, au sein du peloton, qu'au prêt de la monture de son équipier Barbotin et la chasse conjointe orchestrée par un Geminiani furax et un Lazaridès dépité. Le vent de face laisse, pourtant, planer un doute sur la réussite de l'entreprise et augure, pour les plus optimistes, un retour des poursuivants dans des délais raisonnables. Mais à 70 bornes de la banderole d'arrivée, l'avance de l'intrépide Zurichois s'accroît inexorablement. Enfin, remisant leurs querelles de clochers, éventées pour l'occasion, à la rubrique nécrologique de la guerre des peuples, "Gaulois" et "Romains" s'unissent pour une poursuite "ébouriffante" sous la houlette des Bobet, Coppi, Bartali, Geminiani et consorts. En configuration de poursuite par équipe cela aurait tendance à faire réfléchir n'importe quel présomptueux, n'en doutons pas ! Pas notre fringant Suisse ("Il n'y a pas le feu au lac !" prend tout son sens), apparemment, qui dans son style, de poursuiteur émérite, coulé, la pédalée aisée et majestueuse continue d'affoler le chrono au détriment des poursuivants lancés plein pot !

Je passe sur cette passe d'armes haletante qui perdurera des kilomètres et des kilomètres sans que le train lancé, pourtant, à vive allure ne puisse raccroché la locomotive Zurichoise.

Et c'est relevé, le teint resplendissant de l'homme ayant accompli un exploit, recoiffant sa chevelure bouclée à l'aide d'un peigne qui ne quittait jamais son cuissard, que Hugo Koblet franchira la ligne d'arrivée à Agen. Deux minutes et 35 secondes devant le peloton des poursuivants fourbus et ahuris. Bénéficiant d'une minute de bonification, Koblet aura parcouru les cent quarante deux kilomètres entre Brive et Agen à la moyenne conséquente et respectable de 38,946 Km/h.

 

Les adversaires du Suisse doivent, à présent, se rendre à l'évidence, et de concert, admettent unanimement la supériorité de leur bourreau du jour, "C'est pas possible un coureur pareil ! S'il existait deux Koblet, je changerai de métier sur l'heure ..." bel hommage du "Grand Fusil"..." 

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