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6 jours cyclo de Vars


Aurélien HORNUSS

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6 jours de Vars II Étape 1 : Col Agnel

 

JOURNAL DE L'ÉTAPE

Partis à 7h30 avec Romain des Claux, nous descendons le col de Vars jusqu’à Guillestre puis roulons ensemble pendant 20km à travers la magnifique Vallée du Guil. Un long faux plat montant (vent de face) qui nous permet de nous échauffer tranquillement avant le début des hostilités. À Château-Ville-Vieille, nous tournons à droite pour attaquer les premières rampes du col Agnel. Les premiers kilomètres jusqu’à Molines-en-Queyras sont durs. Avec 20km de montée, je gère mon effort en essayant de garder une cadence de pédalage élevée. Pour sa première ascension de l’année, Romain souffre davantage. Il lâche dès les premiers lacets mais parviendra lui aussi au sommet. Il revit un peu la même situation que moi dans l’Alpe d’Huez jeudi. Le premier col est toujours un moment difficile. Ca ira mieux pour lui demain. 

Les paysages que je traverse sont absolument somptueux et je croise même deux marmottes ! J’avais découvert cette région en vacances l’été dernier et en avais gardé un excellent souvenir. Mais pouvoir faire du vélo ici, sans quasiment aucune circulation, est un tout simplement magique. La vie est belle, très belle même !

Par ce versant, ce sont les 5 derniers kilomètres les plus durs, avec une pente moyenne à 9%. Je contrôle parfaitement le cardio, en revanche je souffre davantage musculairement. Je n’ai vraiment pas l’habitude de pédaler sans répit, si longtemps. La journée est encore longue et j’ai pourtant déjà mis le plus petit développement possible. Après 1h29 d’effort, je ne m’attarde pas au sommet. J’enfile rapidement le kway que Romain m’a conseillé d’emporter et qui me permettra de rester au chaud dans toutes les descentes, malgré la sueur. Je bascule rapidement côté italien avant que le doute ne s’installe…

La descente se passe bien. Mais les pourcentages affichés par mon GPS (11, 12, 13 voire même 14% sur de longues portions) annoncent une remontée très, très difficile. Tout en bas, à Casteldelfino, je fais demi-tour pour attaquer le versant Sud du Colle dell'Agnello, 20,5km à 7% de moyenne. La première partie est relativement accessible. Ce n’est qu’à partir de Chianale que je commence à piocher. Je monte les 9 derniers kilomètres (10% de moyenne) à seulement 9,8km/h. J’ai mal aux jambes. Je ne suis vraiment pas à l’aise au delà de 8% de pente. Les portions entre 8 et 9% en deviennent presque agréables, mais elles sont rares. Je parviens au sommet après 1h38 d’ascension, le plus dur est fait.

Je fonce ensuite jusqu’à Valpréveyre, où les bénévoles m’accueillent très gentiment au ravitaillement malgré mon arrivée tardive. Je fais le plein de pâtes de fruits et repars en direction de Guillestre pour la dernière difficulté du jour. Il fait de plus en plus chaud, ça bout sous mon casque et j’ai les pieds en feu. La dernière ascension jusqu’à Vars les Claux va me prendre beaucoup de temps. Je n’ai plus d’énergie et la chaleur accablante (39°!) m’achève complètement. Je mets 12 minutes de plus qu’hier pour arriver à Vars Ste Marie. Je termine les 4 derniers kilomètres au mental. Je me motive comme je peux, en rêvant de plonger mes pieds dans la fontaine d’eau glacée devant le chalet. Chose faite dès la descente du vélo, quel bonheur. Je finis cette première étape très fatigué, mais satisfait de ma performance.

Ca commence fort. Et demain, on remet ça ! En espérant que je n’aurai pas trop de courbature et de bonnes jambes au réveil.

À suivre

 

STATS DU JOUR

Distance : 187,6 km

Dénivelé : 4800 m

Durée : 8:22:40

Vitesse moy. : 22,4 km/h

FC moy. : 125 bpm (66% de FC max.)

Cadence moy. : 73 rpm

Calories : 3889 kcal

 

RÉSULTATS DES ASCENSIONS (AVEC STRAVA)

Agnel (depuis Château-Ville-Veille) : 14 km/h - 123ème / 943 (13%)

Agnel (depuis Casteldelfino) : 12,5 km/h - 74ème / 445 (16%)

Valpréveyre : 16,7 km/h - 3ème / 23 (13%)

Vars Ste Marie : 10,8 km/h - 1353ème / 2733 (49%)

 

LA QUESTION DU JOUR // Comment as-tu classé les cols ?

Il n'existe pas de méthodologie officielle pour classer les cols en vélo. Chaque organisateur/site utilise sa propre formule de calcul et son propre barème ce qui peut donner quelques différences. Par exemple, un col peut-être classé HC sur Strava (ex : le col de la Cayolle), mais seulement 1ère catégorie sur le Tour de France, la classification du Tour étant plus "exigeante" que celle utilisée par Strava. En ce qui me concerne, j'ai repris la méthode utilisée par les organisateurs du Tour. Pour chaque col, j'ai donc effectué le calcul suivant : 

Total de points = pente moyenne (pourcentage) *100 * pente moyenne (pourcentage) *100 * longueur d'ascension (en km)

Avec le résultat obtenu, j'ai repris leur barème qui est le suivant :

HC : + de 599 points

1ère cat. : entre 249 et 598 points

2ème cat. : entre 179 et 248 points

3ème cat. : entre 79 et 178 points

4ème cat. : + de 35 points

NB : les organisateurs du Tour surclassent parfois un col, lorsque celui-ci est situé en fin de parcours lors d'une grosse étape de montagne par exemple. Je n'ai pas repris ce système de prime, le col de Vars par 40° l’aurait pourtant bien mérité…

 

DEMAIN : ÉTAPE 2 // LES ORRES & CRÉVOUX (129KM / 3315 D+)

Sur le papier, cette deuxième étape n’est sans doute pas la plus difficile mais avec 3315m de dénivelé en 130km, cela reste une grosse sortie qui nous attend. Avant de terminer par l’ascension du col de Vars depuis Guillestre (HC), nous grimperons deux cols moins connus de l’Embrunais jusqu’aux village des Orres (1ère cat.) et de Crévoux (1ère cat.), avec entre les deux la côte de Saint-Sauveur (4ème cat.). Une belle journée en perspective !

--- Cols et côtes ---

Les Orres, 1652m (1ère cat.) : 14,4km à 5,6%

St Sauveur, 1205m (4ème cat.) : 2km à 5,3%

Crévoux, 1664m (1ère cat.) : 10,1km à 5,7%

Vars, 2108m (HC) : 19,4km à 5,7%

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6 jours de Vars - Étape 2 : Les Orres et Crévoux

 

JOURNAL DE L'ÉTAPE

Coincée entre deux longues sorties avec hier la double ascension du col Agnel et demain le Galibier que nous escaladerons là aussi par ses deux versants, cette deuxième étape pouvait paraitre comme plus accessible. Le programme du jour était quand même relevé avec les Orres (1ère cat.), Crévoux (1ère cat.), sans oublier la remontée finale jusqu’à Vars. Nous sommes partis avec Romain à 8h30 ce matin. Après être descendus à Guillestre, nous avons pris la route d’Embrun. Les organisateurs nous ont une fois de plus gâtés avec le parcours, nous faisant passer par les balcons de la Durance. La petite route ombragée longe le massif et offre une vue somptueuse sur le lac de Serre-Ponçon. 

La première difficulté du jour s’est présentée au KM 38 avec la montée jusqu’à la station des Orres. Avec Romain qui s’accroche, nous grimpons à une bonne allure. Comme je le pensais, sa forme va s’améliorer de jour en jour. La route est belle, peu de voiture, du soleil et encore un peu de fraîcheur, bref, la journée commence bien. Nous sommes ralentis à quelques kilomètres du sommet par la mise en place d’une circulation alternée. Les services départementaux ont eu la bonne idée d’attendre le début de la saison touristique pour refaire la route qui permet d’accéder à la station… Pas le choix (et pas l’habitude), nous nous arrêtons au feu tricolore. Ca nous coupe un peu dans notre élan, mais nous repartons et atteignons la station quelques minutes plus tard avant de repartir à l’assaut de la seconde difficulté du jour : le col de Crévoux.

Cette seconde ascension est longue mais régulière. Je progresse à un bon rythme tandis que Romain souffre derrière, marqué par la chaleur qui s’installe. Il se laisse décrocher et finira cette étape un peu difficilement. Avec le programme qui m’attend d’ici samedi, j’en garde sous la pédale et n’oublie pas qu’il me restera encore à remonter à Vars, sous un soleil de plomb. Je ne m’attarde pas au ravitaillement et repars en direction de Guillestre pour entamer la dernière ascension le plus tôt possible et éviter la fournaise de l’après-midi. Malgré un retour rapide par les balcons de la Durance, j’arrive au pied du col à 12h45 et il fait déjà 37°. Comme hier, la chaleur va rendre cette dernière ascension difficile. J’ai les pieds en feu ce qui m’oblige même à m’arrêter quelques instants à mi-pente pour marcher sans chaussures et réactiver la circulation sanguine. J’arrive aux Claux après un peu plus d’une heure d’effort. Contrairement à ce que j’avais initialement prévu, je n’irai pas jusqu’au sommet du col, préférant garder des forces pour la suite et plonger mes pieds dans la fontaine. Le pied total !

En fin de journée, je me suis offert ma première séance de kiné. Si j’ai bien récupéré jusqu’à aujourd’hui, j’espère que cela me donnera un petit plus demain pour pouvoir me lâcher un peu plus que d’habitude dans le Galibier. 

 

STATS DU JOUR

Distance : 122 km

Dénivelé : 2809 m

Durée : 5:08:39

Vitesse moy. : 23,7 km/h

FC moy. : 116 bpm (61% de FC max.)

Cadence moy. : 75 rpm

Calories : 2191 kcal

 

RÉSULTATS DES ASCENSIONS (AVEC STRAVA)

Les Orres : 15,4 km/h - 79ème / 295 (26%)

St Sauveur : 16,5 km/h - 10ème / 86 (11%)

Crévoux : 14,1 km/h - 25ème / 216 (11%)

Vars Ste Marie : 11,1 km/h - 1240ème / 2736 (45%)

NB : J’ai repris les données de Garmin pour établir mon classement sur la montée des Orres. Nous avons du en effet mettre pied à terre en raison d’une circulation alternée, ce qui m’a fait perdre plus d’une minute (53:09 vs 54:11).

 

LA QUESTION DU JOUR // Comment se déroule une journée type ?

La journée commence (tôt) par le petit-déjeuner, deux heures environ avant le départ. J'ai le temps ensuite de discuter avec Romain du parcours qui nous attend, me mettre en tenue, remplir les bidons et vérifier une dernière fois la météo. Comme le départ est donné assez tôt (entre 7h et 8h30), je termine la plupart du temps en milieu d'après-midi. Étirements, collation, sieste et massage certains jours, les heures qui suivent la descente du vélo sont entièrement consacrées à la récupération. J'essaye également de nettoyer et d'entretenir mon vélo avec le peu de force qu'il me reste. À 18h, tous les participants se retrouvent pour un briefing sur la journée du lendemain. Ca discute parcours et météo, et se termine par un apéro. Avec Romain, nous essayons de rentrer dîner assez tôt. On se raconte nos journées, on s'encourage pour la suite, on papote, mais les paupières sont aussi lourdes que les jambes. Après le repas, je prépare mes affaires pour le lendemain, étudie mon parcours (mémorisation du tracé, repérage des points d'eau, téléchargement du parcours sur le GPS) et consulte une dernière fois la météo avant d'aller me coucher…

 

DEMAIN : ÉTAPE 3 // LE GALIBIER (167KM / 3380 D+)

Encore une grosse journée demain (167km et 3380m de dénivelé) avec l’ascension du Galibier (HC) par ses deux versants, l’un des cols les plus emblématiques du Tour de France. Nous partirons de la Roche-de-Rame, au sud de Briançon, pour l’escalader une première fois via le col du Lautaret. Puis après être redescendu jusqu’à Valloire, nous nous attaquerons à son versant nord. Il restera alors 70km à parcourir avec notamment la côte de Freissinières (4ème cat.) pour rejoindre la voiture.

--- Cols et côtes ---

L'Argentière La Bessée, 1191m (3ème cat.) : 3km à 7,0%

Galibier depuis Briançon, 2642m (HC) : 20,8km à 5,5%

Galibier depuis Valloire, 2642m (HC) : 17,9km à 6,8%

Freissinières, 1190m (3ème cat.) : 5,1km à 4,3%

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6 jours de Vars - Étape 3 : Le Galibier

 

JOURNAL DE L'ÉTAPE

 

Les organisateurs nous proposaient aujourd’hui de nous attaquer à un col mythique du Tour de France : le Galibier à grimper par ses deux versants. Un gros morceau pour cette troisième sortie consécutive (la 6ème pour moi). Pour nous rapprocher un peu du début de l’ascension, le départ était donné de la Roche-de-Rame, situé à 40 minutes en voiture de Vars sur la route de Briançon. 

Malgré la séance de kiné d’hier, les jambes sont molles ce matin. Après seulement cinq kilomètres, la route s’élève avec la côte de l’Argentière-la-Bessée (3,2km à 6%). Cette première difficulté arrive trop tôt pour moi, je ne suis pas dedans. Les kilomètres qui suivent seront pénibles. Jusqu’à Briançon, je roule le long d’une route nationale assez fréquentée avec de longues lignes droites et un revêtement en mauvais état. J’ai l’impression d’avancer au ralenti. Je m’arrête même pour vérifier que je n’ai pas un pneu dégonflé, mais non, je n’ai juste pas la force d’écraser les pédales…

À Briançon, débute la (très) longue et usante ascension du col du Lautaret qui mène au pied du Galibier. C’est un long faux-plat montant : 26km à 3% de moyenne. Pas idéal avec mes jambes en coton. Je garde malgré tout un rythme régulier puis enchaine avec les 9km plus relevés du Galibier (6% de moyenne). Beaucoup de cyclos sont à la peine dans ce final, ils payent sans doute leurs efforts pour arriver jusque là. À 5km du sommet, je dépasse un participant des 6 jours qui s’accroche au prix d’un bel effort. Admiratif (il a la cinquantaine…), je réduis légèrement mon allure et l’encourage pour qu’il reste au contact. Je l’emmènerai dans ma roue quasiment jusqu’en haut, bravo à lui !

Je parviens au sommet en un peu moins de deux heures (depuis Briançon) et bascule au Nord. La descente est belle mais laisse présager une ascension (17km) bien plus difficile que par l’autre versant. Les pourcentages sont plus élevés et la température dépasse maintenant les 30°. Je fais demi-tour à Valloire. Dès le pied du col, je pars sur un faux rythme ayant de moins en moins de jambes. J’évite de relancer en danseuse pour ne pas aggraver une légère lésion à l’ischio (lire ci-dessous). Je ne suis pas suffisamment frais physiquement pour mettre davantage d’intensité. Sans m’affoler, en gérant mon cardio (seulement 67% de FC max.), je monte tout doucement pour atteindre le sommet en 1h30.  

À partir de là, il me reste 60km à parcourir pour rejoindre la voiture. Je ne m’attarde pas trop car la chaleur devient de plus en plus écrasante. Les organisateurs ayant réduit le parcours sur la fin, je termine les 153km en tout juste 6h30, pas mécontent d’avoir réussi à gravir le Galibier par ses deux versants… dans un jour sans !

 

STATS DU JOUR

Distance : 153 km

Dénivelé : 3132 m

Durée : 6:31:16

Vitesse moy. : 23,5 km/h

FC moy. : 120 bpm (63% de FC max.)

Cadence moy. : 73 rpm

Calories : 2691 kcal

 

RÉSULTATS DES ASCENSIONS (AVEC STRAVA)

L'Argentière La Bessée : 15,1 km/h - 144ème / 535 (27%)

Galibier (depuis Briançon) : 18 km/h - 62ème / 585 (10%)

Galibier (depuis Valloire) : 11,6 km/h - 3121ème / 11898 (26%)

NB : M’étant arrêté plusieurs minutes auprès de Romain, victime d’un incident mécanique dans la montée du Lautaret, j’ai calculé mon classement en fonction de la durée de déplacement.

 

LA QUESTION DU JOUR // À mi-parcours, comment te sens-tu physiquement ?

L’accumulation des kilomètres, du dénivelé et les températures élevées de ces derniers jours mettent les organismes à rude épreuve. La fatigue s’installe petit à petit. Je mets tout en œuvre pour bien récupérer : sommeil, alimentation, hydratation, etc. Je n’oublie pas que l’objectif n’est pas d’être performant sur une journée mais d’être capable d’enchaîner six grosses sorties.

Depuis dimanche, je souffre d’une légère lésion à l’ischio droit qui m’empêche de me lâcher complètement dans les cols notamment. Mais ça ne devrait pas m’empêcher d’aller au bout des six étapes. 

 

DEMAIN : ÉTAPE 4 // LA BOUCHE DES 3 COLS (119KM / 3360 D+)

Une journée de repos ? Si la plupart des participants profiteront de la journée de demain pour récupérer, j’ai décidé de mon côté d’aller rouler. Il me reste encore un peu d’énergie alors je vais en profiter pour m’attaquer à la boucle des 3 cols, au départ de Barcelonnette, situé à 45 minutes en voiture de Vars. Au programme, 3 cols à plus de 2000m : le col de la Cayolle (1ère cat.), puis le col des Champs (1ère cat.) et enfin le col d’Allos (1ère cat.). Si aucun de ces 3 cols n’est classé hors-catégorie, le col des Champs flirtant avec , cela reste un parcours difficile de 120km, avec 3360m de dénivelé.

--- Cols et côtes ---

Cayolle, 2328m (1ère cat.) : 26,9km à 4,4%

Champs, 2072m (1ère cat.) : 15,8m à 6,2%

Allos, 2247m (1ère cat.) : 22,5km à 4,5% 

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C'est pour ca que je n'aime pas trop partager mes sorties de haute montagne. La plupart du temps, les gars ne prennent jamais ne serait ce qu'une minute pour profiter de l'instant présent et du panorama...


Bon, ce n'est pas une généralité mais pour certain, le chrono compte plus que le plaisir !!!

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J'ai débute le cyclotourisme en montagne en faisant plusieurs fois les 6 jours de Vars à partir de 1995, ça m'a permis de faire des BRA et super BRA , des brevets montagnards, puis les Cinglés du Ventoux et Défis Bugistes (tout en autonomie)

lors des 6 jours de Vars avec des potes nous faisions les parcours complets , donc départ Vars et retour à chaque fois ça rallongeait les étapes. L'enchainement Cyolle, Des Champs, Allos, plus remontée à Vars nous avait fait une belle étape.

 

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Je rentre à peine, l'une de mes plus belles journées à vélo. C'était magique ! 

En revanche, je pense qu'il faut faire cette boucle dans le sens inverse de celui que j'ai emprunté. Je le referai un jour en commençant par Allos et non par Cayolle pour plusieurs raisons :

- la descente des Champs à Colmar est abominable !

- la montée d'Allos depuis Colmar est beaucoup moins sympa que par Barcelonnette de ce que j'en ai vu dans la descente.

En revanche, la montée à Cayolle depuis Barcelonnette est superbe ! J'ai pris un pied de dingue. Je vous préprare un long CR d'ici ce soir.

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