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Ma traversée des Alpes


Gilles PEYRARD

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Ma traversée des Alpes dans le sens Nice-Thonon s'est achevée ce dimanche.

Je m'y étais extrêmement bien préparé et ai pris encore plus de plaisir que l'an dernier lors de ma traversée des pyrénées.

Je savais que j'étais en forme mais pas à ce point là. Je me suis étonné moi même, m'amusant vraiment dans toutes les pentes, relançant sans arrêt, me faisant des chronos dans les cols, et les enchainant sans aucun souci.

Il m'a fallu attendre le cinquième jour et les trois derniers km du col de l'izerand, que l'on a fini sous une tempête de neige et 0°C  (un 15 août!) pour me sentir en difficulté face à la montagne! Le froid était par contre bien présent hormis le premier et le dernier jour. Les descentes de col s'effectuaient avec des jambières, maillot long+coupe vent, gants longs, sous casque, bref, en tenue hiver. Il faisait 3°C en haut du galibier le 14 août à 12h! Là c'est vraiment très agréable de pouvoir s'arrêter au car, mettre du sec, et prendre des vêtements chaud avant de faire la descente.

Comme le groupe était composé de beaucoup de personnes agées (plus de 60 ans), l'orga avait eu la bonne idée de faire deux groupes de niveau, le plus faible partant avec une demi heure d'avance, je les rattrapais avant la fin du premier col du jour.

L'avant dernier jour était le plus difficile avec un enchainement de trois cols (cornet de roselend,les saisies, les aravis) pour 3000D+ et avec la fatigue des 5 précédentes journées, je pensais que cela allait faire des dégats dans le groupe, mais finalement tout le monde est bien passé, en prenant son temps.

Seule la troisième journée, où un déluge s'est abbatu en début de journée, nous a privé du col de vars, mais pas de l'izoard que l'on a fait sous le soleil l'après midi.

Une fois arrivé, je serai bien retourné à Nice pour refaire tous les cols dans l'autre sens. C'était une première pour moi dans les alpes et j'ai adoré. Il me reste encore de nombreux cols à franchir et je vais multiplier les séjours en montagne pour tous me les faire dans les prochaines années, tant que j'ai la patate.

C'est le genre d'expérience qui me fait penser que je pourrais facilement faire la haute route, mais le prix très élevé de cette épreuve me dissuade de m'y inscrire.

Je vais essayer de récolter les fruits de cette semaine dans les Alpes et du gros entraînement qui l'a précédée, en allant faire quelques cyclos en montagne en septembre.

 

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