Yannick NAVARRO Posté le 10 mars 2014 Share Posté le 10 mars 2014 Bonjour,pour ma part, habitant à Tarascon-sur-Ariège, j'ai le cadre idéal pour m'entraîner et rouler à ma guise. J'ai mal commencé ma préparation avec un peu plus de 300km depuis le début de l'année. Il va me falloir cravacher pour arriver au pic de forme mais si les sensations de base sont là.Abnégation et kilomètres... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Frédéric BASTIDES Posté le 7 janvier 2016 Auteur Share Posté le 7 janvier 2016 C'est amusant de retomber sur ces échanges 18 mois plus tard.J'ai deux trucs à vous dire avec le recul :1- çà a été terrible, très dur et je n'avais jamais fait autant de velo dans une même journée de ma vie soit près de 11h , c'est dire mon niveau.Oui la nutrition a été capitale surtout vers la fin .Non je ne me suis pas enflammé et j'ai suivi tous vos conseilsLe Hic en 2014 a été la météo avec 4-5° à la Mongie, purée de pois, rien vu du sommet du Tourmalet et descente super casse-gueule dans le brouillard les vaches et les cailloux. On s'est gelé, cela a limité le bonheur . Énormément d'abandons . Organisation sanitaire au top avec evacuation recuperation des velos et des affaires 2- pour des raisons de soit disant sécurité , j'ai été arrété par l'orga à 2400 m de l'arrivée à Hautacam car j'avais dépassé le temps imparti . Ayant toujours fini mes triathlons , je vous avoue que c'est très très très très dur d'être arrété à 2400 m de l'arrivée . J'ai failli boxer l'interrupteur mais cela m'a achevé par sa bétise... J'ai failli finir à pied.Je sais , c'est peut etre ainsi qu'il faut faire (arrêter les coureurs) mais je ne comprends toujours pas pourquoi je n'ai pas pu faire les derniers 2400m (alors que l'horaire à mon sens me le permettait et qu'on est en France encore capable de faire ce que l'on veut où l'on veut, j'ai failli leur rendre le dossard.... pour ocntinuer en free-lance).J'en ai beaucoup voulu à l'orgaJe n'étais manifestement pas au niveau c'est très clair pour moi mais je n'abandonne jamais .Un bonne expérience d'abnégation: le triathlon ce n'est pas cyclisme !!Merci pour vos commentaires Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Christophe AUDARD Posté le 7 janvier 2016 Share Posté le 7 janvier 2016 J'ai un ami qui a fini comme toi (on voulait le faire descendre du vélo mais il a insisté le bougre ;-)) la terrible étape Issoire-St Flour en 2011, et qui n'a pas eu sa médaille à l'arrivée (ils avaient déjà démonté le porche d'arrivée...) il était aussi très déçu, je le comprends !!Bon ça ne lui a pas empêché de revenir les années suivantes mais c'est vrai que ce n'est pas normal, surtout si proche du but.BRAVO pour ton courage en tous les cas et ta résistance, j'ai vécu cette EDT aussi et c'est vrai que c'était difficile avec cette météo exécrable au sommet du Tourmalet.JC Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Louis AGUILAR Posté le 7 janvier 2016 Share Posté le 7 janvier 2016 salut frédéric "qui avait raison la haute montagne ne pardonne pas surtout quand tu termine par hautacam 'et les cotes qui font 1000m que tu rajoutes aux cols .bravo a toi par experience il faut une bonne preparation quand tu fais ce genre de chantier. cordialement j louis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Robert MURGUET Posté le 8 janvier 2016 Share Posté le 8 janvier 2016 Bonjour frederic,Pour avoir participé 17 fois aux "étapes du tour" et pour avoir effectué des cyclospoprtives en montangne je me permets d'amener ma petite pierre à l'edifice de la preparation pour rouler en montagne.1) les bases de la preparation commencent maintenant en janvier en roulant en endurance c'est à dire assez longtemps mais à allure moderée.2)Bien respecter des phases de recuperation qui peuvent etre actives c'est à dire rouler tout seul pour se faire plaisir ou couper totalement 3 ou 4 jours consécutifs toutes les 5 semaines.3)à partir de debut mai, allonger les distances des sorties,au moins 1 fois par semaine faire plus de 100kms,les autres sorties qui doivent etre au moins au nombre de 2 seront plus courtes dont 1 pourra s'effectuer en intensité avec un groupe de coursiers.4)3 semaines avant l'epreuve il est important de participer à une cyclo montagnarde ou de se programmer une petite preparation montagne avec les braquets adaptés.(34*25 OU 34*27) passent dans toutes les pentes.Ces braquets sont à mettre en corrélation avec la puissance developpée par le cycliste et son poids sachant qu'au mois de juiilet le concurrent à "l'étape du tour" a atteint son pic de forme et son poids de forme grace à une preparation qualitative et quantitavive.En ce qui me concerne j'ai toujours abordé l'etape du tour avec un minimum de 5000kms.Attention de ne pas arriver à ce type d'epreuve "rincé"... bien prendre le temps de recuperer 3 ou 4 jours avant l'épreuve.5) En ce qui concerne l'alimentation au cours de l'epreuve ,les ravitaillements sont nombreux ,copieux et variés,il faut bien prendre le temps de s'alimenter (solide et liquide) de maniere reguliere c'est à dire avant que la sensation de soif ou de faim gagne le cycliste...gare au coup de bambou au pied d'un col,on va regretter de ne pas s'etre arreter à un ravito.6)J'ai lu dans ce forum que les cyclistes parlaient beaucoup de la montée d'Hautacam.Pour l'avoir escaladé à plusieurs reprises je pense que c'est un col particulier en raison de ses nombreuses ruptures de pente (difficile de trouver le bon rythme) et d'autre part il arrive toujours en fin d'epreuve notamment quand la cyclo "la pyrenneene" arrive à Hautacam les concurrents qui font le grand parcours ont plus de 160 kms dans les socquettes et là ça devient dur physiquement et moralement.Bien s'alimenter au pied du col et se dire qu'on est parti pour 1h15 voir 1h30 d'efforts intenses...mais quel plaisir d'atteindre ce sommet,l'envie de vaincre a ete plus forte que l'envie d'abandonner mais cela a necessité une bonne preparation.lors des differentes "Etapes du tour" auxquelles j'ai participé j'ai pu voir des l'ascension du premier col des concurrents qui etaient à pied...sachant qu'il y en avait encore deux voir trois derriere,c'etait dur pour moi mais encore plus dur quand je pensais à eux...une tres bonne preparation reste primordiale pour aborder cet exercice. AMITIES CYCLISTES Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Frédéric BASTIDES Posté le 9 janvier 2016 Auteur Share Posté le 9 janvier 2016 Merci Robert pour toutes ces précisions qui prouvent une fois de plus, s'il en était besoin, que rien ne remplace l'experience car tout ce que tu dis me parait dorénavant presque évidente t je ne me préparerai plus comme je l'ai fait à l'époque mais bien comme tu le dis à quelque chose prêt...J'avais scrupuleusement suivi les recos données pas mes répondeurs et j'avais fait les sorties les plus importantes en touraine avec 100-150 km mais seulement 990 m de dénivelé. C'est surtout ce dénivelé modeste qui a été pénalisant et qui explique ma lenteur. Il en va en cyclisme comme en course à pied . Il n'y pas d'autre moyen de s'améliorer en cote que d'en bouffer .J'en tire un peu de fierté d'y être " presque" arrivé et le passage d'un col est vraiment extraordinaire tu as raison.J'y ai bien compris l’intérêt de faire quelques cols régulièrement et je comprends mieux le sommaire de quelques revues de cyclisme et aussi la différence entre entre rouleur et grimpeur. Cela a été une vraie découverte pour moi bien des expériences de triathlons et de VTT.Le cyclisme est un vrai beau sport spécifiqueMerci à tous pour vos conseils et bonne route Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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