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Votre cyclosportive du jour 2014.


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Je me lance dans mon premier compte rendu de cyclo, et quelle cyclo, puisqu'il s'agissait de la Marmotte, disputée avec mes collègues de l'équipe des Douanes! C'était notre grand baptême à tous sur cette épreuve mythique.

La nuit de vendredi à samedi est maussade, je suis réveillé par la pluie à 3h du matin, et je me dis que c'est bien mal embarqué pour la Marmotte, et que ça sent les conditions dantesques en haut du Galibier. Je somnole jusqu'à la sonnerie de mon réveil à 4h45, bercé par le bruit de la pluie. Finalement il ne pleut plus quand nous nous levons, et c'est tant mieux!

Je descends prendre mon petit dèj avec les collègues, une bonne portion de gâteau sport, café et jus de fruit, puis massage, et décollage de Vaujany à 6h, direction Bourg d'Oisans. Nous avons la chance d'avoir de très bons dossards, de 89 à 94, donc inutile d'arriver trop longtemps à l'avance. Le temps de faire quelques photos avec l'équipe, nous filons prendre place dans le premier sas à 6h40. Nous sommes très bien placé, à 3 ou 4 rangées de l'arche matérialisant le départ. Je me demande si je suis assez couvert ou pas, je décide de partir avec deux maillots et un coupe vent sans manche. Le speacker interview les favoris du jour, comme David Polveroni ou Fred Glorieux, et à 6h55 le soleil pointe le bout de son nez! La route est mouillé, mais les prévisions météo pour la journée sont optimistes!

A 7h05 précise le départ est donné à la meute! Très vite la vitesse tourne autour des 45-50km/h dans la ligne droite menant à Allemont au pied du Glandon. J'en profite pour remonter ainsi que mes collègues, et nous voilà tous bien installé dans les 30-40 premiers du peloton. A l'entrée d'Allemont, premier sursaut, avec une chute qui se produit juste à ma droite suite à un rétrécissement au passage d'un pont. Je vois la vague des coueurs chutant se rapprocher dangereusement du côté gauche de la route, celui où je me trouve... Je sens que ça frôle mon dos et mes mollets, mais ça passe pour moi, et je suis le dernier à passer avant que ça fasse goulot...

Après cette première frayeur, nous voilà au pied du Glandon après une demi heure de course. C'est parti pour 20km d'une ascension que j'ai trouvé assez exigeante. Très vite la température augmente et j'enlève le coupe-vent. Je monte à ma main, me faisant doubler par une bonne cinquantaine de coureurs. Je ne veux pas trop laisser de force dans cette première ascension. Avec une préparation perturbée et seulement 4000km au compteur depuis janvier, la prudence est ma maitresse. Je gère jusqu'au barrage du Verney, et accélère très légèrement sur le haut du col en prenant les roues d'un petit groupe. Au sommet, le soleil l'emporte définitivement sur les nuages. Je m'arrête remplir un bidon et me lance dans la descente, neutralisée, du Glandon. Je descends proprement mais rapidement, et en bas, un groupe d'une bonne cinquantaine d'unité se forme pour traverser la vallée de la Maurienne à toute allure, jamais sous les 40km/h. Je profite de ce passage favorable pour me ravitailler en solide et en liquide, je suis concentré sur mon effort, si bien que je n'aperçois pas un de mes collègues qui était devant sur le bas côté, vicitime d'une chute et qui sera contraint d'abandonner.

A St Jean de Maurienne, l'ascension du col du Télégraphe débute, 12km sur une chaussée en réfection qui ne rend pas. C'est dans cette ascension que j'ai les moins bonnes sensations, j'ai l'impression de ne pas avancer, je laisse filer du monde et me refais un peu sur la fin et bascule vers Valloire un peu dans le doute.

Dès la sortie de Valloire, les premières rampes du Galibier se dresse. Je remplis un bidon au ravitaillement et repart dans le groupe de la première féminine de sa catégorie, Margriet de Breus, entourée par deux coéquipiers. Je retrouve des couleurs dans ce début d'ascension et passe la plaque jusqu'à Plan Lachat. Je remonte beaucoup de monde, personne ne s'accroche à mon sillage. Arrivée à Plan Lachat, j'essaye de me résonner un peu et me remet en mode économie d'énergie. Toutefois, même dans cette configuration j'ai l'impression de très bien grimper, impression confirmée par le nombre de coureurs que je ramasse. Je prends beaucoup de plaisir dans cette ascension, j'ai trouvé un rythme qui me convient et que j'ai l'impression de pouvoir tenir des heures. J'ai souvent la voiture du Team Vercors devant moi, et je les remercie de m'avoir proposé à me ravitailler. J'arrive au sommet, ravitaille en haut et en solide, et me lance dans la descente.

La première partie est très rapide, je ne touche pas beaucoup aux freins et revient sur un groupe de dix au Lautaret. Les passages dans les tunnels de la Grave au Chambon sont un peu stressant, dans le noir. Au barrage, Margriet de Breus revient avec ses deux coéquipiers, elle a du faire une descente énorme car nous ne nous sommes pas amusés pourtant! L'entente dans notre groupe est excellente, Bourg d'Oisans et le pied de l'Alpe approchent, je me sens encore bien. Je profite de la dernière longue ligne droite pour me ravitailler une dernière fois en solide, enlever manchettes, coupe-vent, un de mes deux maillots, et nous sommes déjà au pied de l'Alpe. Très vite je prend le commandement des opérations dans notre petit groupe. A la Garde, j'ai coup de moins bien et laisse filer Margriet, qui a encore un bon coup de pédale. Je gère ce passage délicat et avale mon dernier gel. Arrivé au Ribot ça va beaucoup mieux et je peux enlever une dent. Je donne tout ce qu'il me reste. Arrivé au virage numéro 1, j'aperçois notre photographe, je me décide alors pour le fun à mettre la plaque pour la photo!!! Je ne la quitterai pas jusqu'à l'arrivée!!! Je reprend Margriet à l'entrée de l'Alpe d'Huez, et l'incite à prendre ma roue, ce qu'elle fait. Je la laisse passer sur la ligne, en applaudissant sa performance. Pour ma part, je termine 186èm en 6h41 et 12secondes (7h01 à mon compteur avec la descente du Glandon). Je suis plutôt satisfait de ma performance, avec le peu de kilomètres que j'avais dans les jambes, et aucun repère sur ces longues ascensions. J'aurais aimé passer sous les 6h30 (moins de 7h au compteur), je serai obligé de revenir!

Place ensuite à la récupération, dans une bonne ambiance, car mes collègues, hormis celui qui a chuté, ont bien marché, avec des 39èm, 83èm, 129èm et 383èm place. Nous avons encore la grimpée de l'Alpe d'Huez à disputer le lendemain!

Au lever à 7h, les jambes ne sont pas mal. Les 15km de Vaujany à Bourg d'Oisans permettent de dérouiller tout ça! J'ai l'impression que je vais faire une belle montée. A 9h précise, nous sommes propulsé dans le Mur! Un de mes collègues, déçu de sa performance de la veille, fait le départ! Je prend pour ma part le partie de commencer doucement, enroulant bien mon 39*26 jusqu'à la Garde. C'est cette partie la plus difficile et je préfère garder des forces pour pouvoir finir fort. A la Garde, les encouragements de nos accompagnateurs me font du bien et me galvanisent. Mon coéquipier, 5èm du Trophée de l'Oisans ce matin au départ est partie fort mais je le garde en point de mire. Je passe sur le 24 et ne remonterait plus sur le 26. Je remonte des coureurs, me sentant de mieux en mieux. Le rythme est bon, les jambes répondent bien, j'alterne passage en danseuse sur le 39*23 et 21, et montée assis sur le 24. A la sortie d'Huez, je commence à ressentir de la lassitude. Un groupe est devant à une centaine de mètres, un autre derrière à la même distance, l'heure est à la défense. Je sais que sauf défaillance je ne rentrerai pas, donc je m'applique à contenir mes poursuivants, parmi lesquels je distingue un coéquipier, avec dans l'idée de pouvoir terminer comme la veille sur la plaque à partir du virage 1. Mais je toxine et garde la petit plateau, en 39*21 jusqu'au point de chronométrage. Je remet le grand plateau à la sortie du tunnel dans l'Alpe et donne tout ce qui me reste jusqu'à l'arrivée. Je termine 22èm, en 53'07, satisfait de ma montée. L'équipe a une nouvelle fois bien marché, avec des 12èm, 22èm, 25èm, 41èm et 73èm place.

Je me suis bien fait plaisir sur ce week-end, et j'aimerai y revenir un jour dans une forme optimale!

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Le résumé de ma première cyclo de montagne, la Marmotte du 5 juillet


 


Le samedi, lever à 4h du matin, étant logé à Valloire je dois passer le Galibier, dès la mi-pente un brouillard pas possible, je crains le pire pour la journée. Je préfère me garer 5km avant Bourg d’Oisans de peur d’avoir du mal à trouver une place plus près (ce sera finalement une bonne idée pour repartir facilement le soir).


7h, je rentre dans le sas N°3 au milieu de plus ou moins 7500 partants, très peut de français au tour de moi pour taper la discute.


Mon départ à lieu à 7h50’, tous se passe bien, les 10 premiers kilomètres se font bien à l’abris à 40 de moyenne. Nous voilà dans le vif du sujet « le Glandon », col inconnu pour moi, j’entame une formidable remontée, seulement une poignée de coureurs vont me doubler pendant cette ascension. Je mouline bien sans forcer (c’est sûrement la meilleure ascension que j’ai jamais faite). Je passe donc au sommet en 1h40’ soit 10’ de mieux que je pensais et dans une fraîcheur exceptionnelle. Même si elle ne compte pas pour le chrono je me lance dans cette redoutable descente du Glandon, sur un bon rythme. Finalement est n’est pas si terrible (34’ ravitaillement compris), je vais encore reprendre bon nombre de coureurs.


Nous voilà dans la vallée, j’arrive à me mettre à l’abris dans un groupe, vu que ça n’avance pas trop je prends la roue d’un autre groupe. Un allemand m’invite à prendre un relais pour revenir sur un autre groupe, je préfère temporiser pour rentrer à mon rythme (c’est la partie la moins intéressante du parcours, ont longe une départementale où il y a beaucoup de circulation).


Nous voilà dans le télégraphe, et là ça se complique, je n’arrive plus à tourner les jambes, tout à gauche je n’avance plus. Après un petit répit avant Valloire, les premières rampes du Galibier sont terribles. Je m’arrête au ravito à la sortie de Valloire, je repars avec un mal au ventre terrible, je me traîne jusqu’au plan Lacha, et là je retrouve de la vigueur, jusqu’en haut du Galibier je vais doubler à nouveau des dizaines de concurrents, je me dis c’est bon pour l’Alpe. Je fais une descente du Galibier parfaite (je n’ai jamais descendu si vite, je ne suis pas si mauvais que ça en descente quand je sais que je n’aurais pas de voiture à la sortie du virage). La descente vers Bourg d’Oisans se fait à très bonne allure dans un petit groupe de 3, le passage dans les tunnels sont toujours flipant même sans circulation.


Je remplis une dernière fois mes bidons dans le bas de l’Alpe et c’est parti. Dès le premier virage je coince à nouveau. Il faudra attendre les 5 derniers kilomètres pour qu’à nouveau je double du monde, et là c’est vraiment la déroute pour certains, il y en a qui finissent à pied. Au bout de 175 km je trouve encore les ressources pour un sprint inutile. Résultat 8h23’ au total (8h 10’ de roulage) pour ces 175 km et 5000 m de D+. Ca nous donne 7h 49’ 24’’ au Scratch en enlevant la descente du Glandon et une place de 1365éme sur 6314 classés.


Un peu déçu du temps car je ne me suis jamais mis dans le rouge et après une une première montée tout en souplesse je n’arrive pas à comprendre que d’un seul coup j’ai perdu toute ma vélocité. Pas de problèmes de matériel, les bons braquets, des vêtements bien adaptés, aucune crampe, une bonne alimentation toutes les 20’. Peut être la chaleur j’étais mieux le matin et en haut où il faisait plus frais. Mes points faibles (1er col souvent difficile et descentes) sont devenus mes points forts et inversement. Épreuve à refaire un jour mais avec plus d’expérience dans les transitions vallées/cols.


Lorsque je suis repartis le soir j’ai croisé les derniers en haut du Galibier 2h 30’après mon arrivée.

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  • 2 months later...

Bonjour,

mon dernier CR de la saison. Je n'avais pas posté pour le trophée de l'Oisans et ses 4 épreuves : Vaujany, Prix des Rousses, Marmotte et grimpée de l'Alpe. Je vais donc me rattraper avec ma dernière épreuve de la saison, la "Larra-Larrau", en Navarre. Déjà, lors de l'inscription, je suis surpris de la dénomination. En effet, outre Pyrénées, nos voisins nomment les cyclosportives "marchas cicloturistas". mais renseignements pris, il s'agit bien de cyclosportives, avec chrono, classements, trophées etc... comme en France donc.

Je me rend donc sur place vendredi 12 septembre, au volant de mon van. Route magnifique. Je me pose sur un parking à l'entrée du bourg d'Isaba. Je vais récupérer ma plaque de cadre avec puce, et vais "débloquer" une quarantaine de mn pour tester les jambes. N'ayant pas du tout roulé depuis le dimanche précédent et la 2° étape du tour des Landes, je ne sais pas où j'en suis. Les sensations sont correctes. Sans plus.

Je casse la croûte et passe une bonne nuit. Au réveil, je suis surpris par la température. Il fait beau, mais le mercure n'affiche que 7°C. Petit déj au "sportdej", et go, sur le vélo pour un semblant d'échauffement.

Sur la ligne, je me positionne 20 bonne mn avant le départ. A noter la présence de quelques pros de l'équipe Euskadi, et du grand Miguel Indurrain (qui ne prendra le départ que 30 mn plus tard pour la boucle de 100 km). Nous sommes presque 600 au départ de la grande boucle, ils seront environ autant sur le 100 km. pas de doute, il s'agit bien d'une des plus importantes épreuves du calendrier Pyrénéen Espagnol.

9h02, le speaker donne le départ. M'attendant à un départ "a bloc", comme dans les cyclosportives Françaises, je suis tout d'abord surpris par le rythme. Un petit 30-35 km/h sur les quelques km de plat/faux plat qui nous séparent du début de la première difficulté. Je reste tranquilou devant le peloton, en compagnie d'un pro d'Euskadi et du Directeur sportif des sub-23 de Caja Rural, lui même "élite amateur" Espagnol. Nous discutons tranquillement. Un gars tout seul quelques dizaines de mètres devant semble avoir des fourmis dans les jambes. Je me redemande si on n'est pas dans une cyclotouriste...

Rapidement, les premières rampes du col de la Pierre St Martin me prouvent le contraire. le rythme est pour le moins soutenu, et su je m'accroche aux meilleurs pendant les 3 ou 4 premiers km, je dois rapidement me rendre compte que je ne suis pas à mon meilleur niveau, et que si j'insiste à ce rythme, je vais exploser... Je laisse donc filer les 25/30 premiers, et reste à mon rythme, relayé de temps en temps par un autre concurrent. Nous sommes suivis par un groupe d'une vingtaine d'unités. la montée de La Pierre dans ce sens, si elle est nettement plus abordable que par le versant Français, n'est tout de même pas à prendre à la légère. Il y a quand même au cours de l'ascension une portion de 7,5 km pendant lesquels la pente ne descend jamais au dessous des 7%. Pour donner un ordre d'idée, on doit être sur une montée comparable en difficulté avec celle du Télégraphe. le descente qui s'ensuit est longue et très rapide. Heureusement que le froid s'est rapidement dissipé. A noter un dépassement hasardeux en slalomant entre un camping car et une vache... Notre groupe se disloque au gré des allures adoptées par les uns et les autres, mais se reforme rapidement dans la vallée, entre Arrette et Lanne.

Il est maintenant temps d'aborder la 2° difficulté du jour, à savoir la terrible montée vers la station de ski nordique d'Issarbe. Il s'agit sans doute de la montée la plus dure de la journée, avec un peu plus de 12 km à 8,4% de moyenne, dont 10 km à quasiment 9%, et une portion de plus de 3 km où la pente ne descend jamais à moins de 10%. Rajoutez à cela un revêtement très moyen, et vous avez une idée du chantier. Je fais un bon début d'ascension, faisant rapidement exploser mon groupe. Après quelques lacets, je me rend comte que je suis seul. En me retournant quelques centaines de mètres plus loin, je me rend compte que 2 concurrents se sont extirpés du groupe, et grimpent à bonne allure. J'en profite pour ralentir l'allure le temps qu'ils me reprennent. Nous finissons la montée ensemble, reprenant au passage quelques concurrents, dont le DS des sub-23 de Caja Rural, qui a sauté de devant au début de l'ascension, et nous dit que devant, ils sont déjà loin. Nous terminons à bonne allure la montée. Un peu moins de 51 mn d'ascension pour ma pomme. Je m'arrête au ravito le temps de remplir un bidon. Je me dis rapidement que j'aurais aussi dû remplir le 2°, mais il est trop tard. Nous plongeons dans la descente vers St Engrace, et si les vitesses maxi lors de la descente de La Pierre St Martin ont été élevées, elles sont carrément hallucinantes lors de cette descente. Je dépasse à au moins 2 reprises le 90 km/h ! Pas rassuré, mais la route est sèche, et j'ai fait de beaux progrès en descente. Ca se déroule sans encombre.

Un groupe se reforme encore en bas de la descente, avant d'aborder le plat qui nous conduit à l'auberge de Logibar et à l'entame du port de Larrau. Je suis en terrain connu, ayant déjà plusieurs fois posé mes roues sur ces routes, lors de courses FFC qui arrivent à Larrau.

Nous sommes maintenant dans le Port de Larrau. 15,3 km d'ascension à 7,9% de moyenne. Au passage, le col d'Erroymendi et ses presque 11km à plus de 9% de moyenne dont 5 km à plus de 10%... Après 2 cols costaud, autant dire que ça va piquer.

Je suis tout d'abord surpris du rythme que j'arrive à imprimer lors de 3 premiers km qui nous amènent à Larrau. Je me paye même le luxe de m'arrêter remplir mon 2° bidon d'eau à la fontaine de l'entrée du village. A la sortie du village, la pente est un peu plus cool. Sachant qu'après, c'est terrible, j'en profite pour tourner un peu les jambes. S'en suivent ensuite les 5 km précités, qui sont atroces. Si mon allure du début de l'ascension a été bonne, je subis alors un gros coup de moins bien. Je ne franchirais le col d'Erroymendi qu'en 56 mn. Ce qui suit alors est un brin plus facile, avec 2 km de légère descente coupée de faux plats montants. On a de la chance, il n'y a que peu de vent. Oui, mais voilà, il reste encore 2,3 km d'ascension pour passer le port de Larrau. Ce n'est rien me direz-vous... Sauf que le dernier 1,3 km est à 11,5% de moyenne ! Le sommet me fait l'effet du sommet du Galibier. On le voit nettement depuis les lacets qui le précèdent, et on se rend compte qu'il est beaucoup plus haut. Et que ces derniers hectomètres, les jambes déjà pleines de toxines, seront terribles. Ce sommet n'arrive jamais !

Ca y'est, je suis dans la descente. Je l'avale rapidement, enchaînant les virages et les bouts droits le plus vite possible, mais avec la sensation d'être toujours en sécurité.

J'enchaîne ensuite avec l'Alto de Laza, et ses 3 km à 6 petits %. Mais ils font quand même mal aux cannes.

La fin est en faux plat descendant. Je suis en compagnie d'un concurrent  du grand parcours, et d'un autre de la petite boucle. Si ce dernier roule sacrément, l'autre ratonne tant qu'il peux, et je devine qu'il va essayer de me sauter sur la ligne. Je me marre intérieurement. Nous sommes alors repris par un groupe de 7/8 unités qui nous avalent et nous dépassent. Je trouve un peu d'énergie pour sauter dans leur roues, et prend même quelques relais dans les derniers 5 km. L'un d'eux est fort.

Le final est une bosse de 300 mètres, qui me permettre de flinguer tout ce petit monde "pour le sport". A l'arrivée, on se sert la main et on rigole, sauf le gars qui ratonnait précédemment, visiblement déçu.

Pour ma part, je me suis régalé lors de cette épreuve magnifique.

Sans doute une des plus belles auxquelles j'ai participé. Ma préférée niveau paysages. J'y reviendrai sans doute.

Au bilan, 5h32, 24 mn derrière le premier, aux portes du top 30.

Vu ma forme, et mon manque de motivation du moment, c'est déjà mieux que ce que je pensais faire. Ca y'est, maintenant, fini le "métier", et place aux excès !!! C'est bon la coupure ! 😃

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Ben déjà, une bouteille de côtes de Francs 2010 tombée le soir même...

Visite au placard à whisky pour un bon petit Jack Daniel's le dimanche soir dans le canapé,

Hier, apéro, et test d'un Pic Saint Loup déniché à la foire aux vins de Carrouf' (moyen d'ailleurs le Pis St Loup...)

A suivre... 😃

 

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CR de ma première cyclo de 2014 : La Ronde Picarde (samedi 13 sept)

Samedi matin, lever à 05h00 : p'tit déj à base de Gatosport, KF, jus de fruit ...

Départ à 05h45 pour être à Abbeville à 07h00 afin de pouvoir m'inscrire sur place : je n'ai pas anticipé mon inscription car partant seul sur cette cyclo, je voulais me réserver le droit d'annuler sans frais si la météo n'était pas de la partie... mais là la météo prévue est TOP avec tout de même pas mal de vent prévu mais je me sens en pleine forme pour affronter les 180 km du parcours master...

Arrivée à 06h55 à Abbeville dans le gymnase à côté du théatre pour les inscriptions : là petite inquiétude, l'organisation ne me semble pas à la hauteur : Beaucoup de cyclos qui cherchent soit à retirer leur dossart soit à s'inscrire en dernière minute  bref une foule compacte se forme devant 3/4 tables qui servent de bureaux d'inscription... quand on a connu l'organisation de l'ardéchoise, ça fait drôle...je me mets donc dans la queue et le temps passe vite... (le départ est prévu à 08h00)

07h30 - C'est enfin à mon tour ;  problème je ne suis pas dans la bonne file !!! (aucune indication ne permettait de savoir qu'il s'agissait de la file pour le retrait des dossards (mea culpa aussi, j'aurais pu demander...)

Bref, je me mets dans la bonne file mais là beaucoup de cyclos devant moi et les minutes passent beaucoup trop vite, le stress s'installe

07h50 - je sors de la file et je laisse tomber...

08h00 - je regarde le départ (j'aurai vraiment pas dû...) et je repars chez moi (pour une sortie vélo de 3h à bloc pour essayer d'oublier...)

 

Conclusion : je suis en train de finaliser mon inscription à la VIKING 76 sur internet... et plus jamais je vais à une cyclo sans y être inscrit avant

 

 

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