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Votre course du jour 2014


Invité

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Sur le fait que les récits sont plus "romanesques" quand il s'agit d'une cyclosportive, j'ai tendance à penser que ça vient du côté un peu extraordinaire pour le pratiquant concerné. En général, il n'en fait que quelques unes chaque année. Ca représente une grosse préparation, un gros objectif, il y pense des semaines et des semaines. Il s'attaque soit à des distances, soit à des cols qui représentent pour lui quelque chose d'exceptionnel. 

Donc il a plein de trucs à en dire, parce que c'est un évènement pour lui.

Le gars qui fait 40 ou 50 courses par an, il est forcément moins émerveillé par ce qu'il vit. Cela ne veut pas dire qu'il est moins passionné, sinon il n'en ferait pas autant. Mais il a surement moins besoin d'en parler. A la limite, il ne voit même pas pourquoi en parler. Raconter son relai du 25 eme kilomètre, ben c'est un de plus, rien d'autre. Pour le cyclosportif, le même relai du 25 eme kilomètre, c'est peut-être le premier de sa vie avec un dossard. Donc ça compte...

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Ben en 2010, début mars, 1° course de la saison en 3, un truc du genre Voisins le Bretonneux-Magny les Hameaux, avec une boucle en VDC. Météo exécrable, départ à l'aube (genre 8h du mat'). Je me rappelle y avoir pris un éclat par excès de prudence dans la 1° descente.

Sinon, les courses dans le 33, ce n'est pas moi. Je pose plus mes roues en 64, et un peu 40 et 65.

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Petite question matériel pour les coursettes en ile de France (je compte essayer cela l'année prochaine) :

je suis équipé en compact 50/34 et un triple 50/39/30 sur mes deux vélos avec cassette démarrant en 11.

Pour ce genre de courses, mieux vaut avoir un 53/39 devant?  Parce que je crains de ne pas pouvoir suivre si ça roule à plus de 45km/h sur le plat (je n'aime pas mouliner à plus de 80tr/min)

 

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  • 2 weeks later...

Ouais, c'est un peu pareil. Sans que ce soit une critique, je n'ai jamais compris comment on pouvait décider à l'avance d'arrêter quelque chose. Quand j'arrête, j'arrête.

Ca se décide en quelques minutes. C'est évidemment la suite d'un long murissement (pourrissement ?), mais c'est surtout que ça ne peut pas continuer. Il faut que ça cesse immédiatement, parce que c'est devenu insupportable. A chaque fois que j'ai quitté un boulot, ça s'est fini comme ça. Un jour je suis là. Le lendemain je n'y suis plus. Fini, plus possible...

Je pense que dans la situation de Joachim, stressé par les chutes, les efforts qu'on n'a plus envie de faire, j'aurais arrêté en cours de saison. Mais on est tous différents. Certains ont besoin d'un butoir, d'une date symbolique, d'autre peuvent disparaitre du jour au lendemain...

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Oui, je comprends très bien. C'est juste ce temps que tu t'es donné pour finir la saison qui m'étonne, par rapport à ma personnalité.

Je croise aussi pas mal de vieux, très compétitifs, qui arrêtent parce qu'ils veulent être fidèles au fait qu'ils ont dit un jour "à tel âge j'arrête". Je n'arrive pas à comprendre s'ils ont tiré l'histoire jusqu'au bout, ou s'ils se punissent pour être fidèles à une promesse qui n'intéresse qu'eux mêmes. 

Par ailleurs, la course de trop, ça ne veut rien dire si tu as envie de la faire. Même si à la fin, tu meurs. Si tu n'as plus envie, là, oui, c'est la course de trop. Même si tu finis sur tes roues...

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Oui, et je pense que tu resteras coureur même sans courir.

Mais pas d'accord sur l'histoire de l'abandon. Quand tu arrêtes quelque chose dans la minute, c'est aussi le fruit d'une réflexion. D'un truc qui te lâche tout d'un coup, un truc impérieux. La minute d'avant tu étais là. La minute d'après tu n'y es plus parce que ce n'est plus possible. Ca m'est arrivé plusieurs fois avec le boulot. Et je ne suis pas posé la question de l'abandon ou pas. Il fallait que je me casse, je me suis cassé. Sans regrets... 

Mais c'est vraiment chacun à sa manière.

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Abandonner en étant lâché, ça ne m'est pas arrive souvent. En général, j'en profite pour faire des bornes. même lentement, mais je me dis que si j'arrête, Madiot va m'engueuler. Alors je continue.

Mais j'ai parfois abandonné par manque d'envie, y compris cette saison alors que j'avais lancé une échappée et que la course était jouée. Mais j'ai disjoncté. Je n'avais plus envie. On avait viré les autres, ça me suffisait pour cette fois. Je ne me sens pas marqué au fer rouge pour autant. La semaine d'après, j'avais plus de motivation. Tout ça est sans importance.

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