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REV 2014


Olivier LEBOEUF

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Tu l'a bien compris Joa,c'était sur le ton de la plaisanterie.

et de la taquinerie venant de Xavier Legrand,mais pour en revenir au REV,l'envie d'y participer

m'avait traversé l'esprit mais une motivation défaillante en a décidé autrement car comme tu le diis plus haut,la motivation et le mental,sont les clefs pour finir cette épreuve

Peut -être un jour,je me lancerai

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Je suis d'accord avec Joachim. Si tu regardes un peu les participants au REV et à ce type d'épreuve, tu as beaucoup de cyclistes "sans pedigree", pas de palmarès, pas coureur,sans prédisposition particulière, etc... Bien sûr, dans les premiers tu retrouves les "machines de guerre", aguerris, affûtés. Et puis il y a les autres, chacun avec sa démarche personnelle. J'en fais partie. J'ai juste eu besoin de faire autre chose, m'investir dans un projet sportif... me persuader que... j'étais capable de le faire... J'ai lu pas mal de compte rendus sans que ca me traverse l'esprit d'y participer, juste admiratif. Et puis il y a deux ans, je me suis dit : pourquoi pas? Le 420 pour essayer, et puis le 600 l'année suivante. Et au cours de ma préparation je me suis rendu compte que le 300 passait "facilement", donc dans ma tete, ce serait le 610...

Joachim le dit très bien... ça se passe avant tout dans la tête avant tout... ensuite les jambes feront le reste!!!

Lance toi sur le 420 Gérard!

 

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je sais tout ça,que le vrai moteur c'est la tête et que les jambes suivront,mais voit-tu ,j'ai mis 4 ans à me décider à faire Paris Roubaix,leREV fait parti d'une autre dimension et je veux y aller en pleine possession de mes moyens physique et mental.

Merci à vous 2 d'avoir remuer cette envie qui est dans le coin de mon cerveau.

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bon, on va continuer à remuer alors, faire en sorte que cette envie t'envahisse!!! le REV c'est tous les ans, pour les inscriptions ca reste souple, tu peux t'inscrire meme tardivement, modifier ton inscription si besoin (bon faut pas abuser non plus...).

Tu as fait Paris Roubaix Challenge ou celui du VC Roubaix?

 

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Bonjour Gérard,

Si tu as envie d'essayer les longues distances, tu devrais faire d'abord des BRM (brevets randonneurs mondiaux): distances modulables (300, 400 ou 600  voire 1000 km) avec des délais assez larges...et si ça se passe bien et que cela te plait, te lancer dans l'aventure du REV ou autres épreuves ultra qui ont des délais plus courts...

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Complètement...

J'ai commencé le REV à partir du moment où j'ai téléchargé le parcours du 610 et que je l'ai surligné dans mon atlas... à partir de là l'aventure commençait. On était fin janvier.

Et j'ai aussi vu la différence entre mes deux participations. Il y a deux ans, j'ai tout axé dans ma préparation en ne pensant qu'à ça. Il faut dire aussi que je partais dans l'inconnu. L'année dernière, j'y suis allé plus cool, et je pense que c'est aussi une raison de on échec. J'ai peu fait de longue distance avant et me suis reposé sur mes acquis. Je pense aussi que mentalement il ne faut pas se saturer. Certains arrivent à se remobiliser très vite, pour d'autres c'est plus dur...

Cette année je me prépare différemment. Mon échec l'année dernière a été positif au final!

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Salut Olivier,

Pour réussir un tel défi,il faut faire un minimum d'erreurs.Pour ma première tentative,j'en ai fait beaucoup trop:1/mauvaise hydratation avant l'épreuve2/pas assez de kms extérieur 4800 (+6000 HT)3/pas asez de dénivelé (37000)4/ vouloir faire le 610 au lieu de débuter par le 420 qui est déjà pas mal avec 8000 m D+.5/pas assez reposé la quinzaine avant....

Il faut avoir un minimum de 6000 kms et 60.000 m D+,et bien sûr avoir fait des sorties de plus de 300 kms pour se présenter au REV dans les meilleurs conditions .

Au plaisir de te revoir pour cette revanche .

Louis

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Il y deux ans, j'avais très peu de dénivelé, je n'ai pas calculé mais si j'avais 30000, c'est déjà beaucoup!! Par contre, beaucoup d'entrainements durs au niveau des conditions, froid, humidité, nuit... et puis 3 ou 4 sorties longues avec ou sans nuit dehors, et le lendemain tu remets le couvert pour 100kms, ou des enchainements cyclo le jeudi d'ascension, sortie de récup de 2h le lendemain en tournant les jambons, et grosse sortie en Auvergne le lendemain avec 250kms et 5000d+, ou Bernard Hinault le matin, un 10km CAP le soir... Comme le dit Joachim, une accumulation d'expériences qui fatiguent le corps, mais le forgent aussi pour un effort fondamentalement différent... même chose pour le mental. L'avantage (parfois inconvénient), c'est que j'ai mes enfants une semaine sur deux, donc pas de sport ou différemment.

 

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