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Poids et intensité de travail


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Y'en a-t-il parmi vous qui aient remarqué s'il y a des plages d'intensité de travail ou des types de sortie qui favorisent la perte de poids par la fonte des réserves lipidiques ?

Personnellement, j'ai regardé un peu mes variations de poids sur les 2 dernières saisons et le travail que j'avais fait à côté, et c'est difficile de mettre des choses en corrélation. J'ai quand même l'impression que l'exercice court à haute intensité favorise plus la perte de poids que l'exercice long et modéré. Je dirais même que ce dernier amènerait plutôt une prise de poids, un peu comme si l'organisme se trouvant confronté à des situations de consommation de graisses compensait en stockant mieux les apports ultérieurs ... Mais bon, tous ces constats sont fait sur des variations de poids moyen pas très importantes : amplitude de 1.5 kg sur une saison.

Tout cela pour planifier un peu d’affûtage sérieux l'année prochaine, car j'aurais comme chaque année des objectifs en montagne. Mon poids moyen mensuel cette saison a varié de 77.9 à 79.5 kg pour 1.80 m. Alimentation stable et surveillée, peu riche en graisses. Si je pouvais être à 74 kg au pied des cols, ce serait nickel !

Merci !

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En 2012, j'avais fait ça un moment : apports < dépenses (-3000Kcal/semaine environ). Au bout de qqs semaines, la fatigue est arrivée car c'était en plus une période d'entrainement avec 2 séances intenses par semaine. Mais bon, je crois effectivement devoir passer par une adaptation alimentaire, mais vraiment bien ciblée pour éviter la fatigue justement. Je sens que ça va être simple à gérer ce truc là au niveau des repas en famille ...

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C'est un peu contraire aux idées reçues

En fait, cela fait un moment que des expériences sur des populations témoin ont révélé que l'exercice intense par intervalle occasionnait une perte de poids plus importante que l'exercice d'endurance modéré sur des périodes plus longues. Mais toujours réalisé sur des personnes en surpoids. Pour les sportifs, pas vraiment d'études sur le sujet.

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C'est intéressant d'ouvrir ce fil,comme j'essaie de maîtriser mon poids(et essayer de la baisser!) il y a pas mal de constatations que j'ai faites.En pleine saison il m'arrive de faire entre 4 et 500 km par semaine, avec une grosse sortie le samedi du genre 200 km, 3000m de D+ à 30 de moyenne.Ce genre de sortie devrait faire perdre du poids, d'autant plus que les semaines se suivent et se ressemblent entre fin avril et début septembre.Et bien non!L'achat d'un polar CS500+ m'a permis d'analyser la chose : sur ces sorties assez dures, la part énergétique dûe à l'utilisation des lipides (masse grasse) est de l'ordre de 15%, or les dépenses énergétiques sont de l'ordre de 4000kCal, ce qui ne représente que 600kCal "tapées" dans la masse grasse.Seulement, pour arriver à faire ce genre de sortie honorablement, il faut MANGER, avant pendant(surtout) et après.Et sans se rendre compte on mange parfois bien plus qu'il ne faut(on a bonne conscience, on se laisse aller).Conclusion: le poids ne baisse pas et si on n'y prend garde il peut même augmenter.

Par contre en effectuant une sortie seul à 28,5 de moyenne sur 100 km avec disons 600m de dénivellé et 100 puls de moyenne(max à 173), la pourcentage de masse grasse consommée dans l'énergie totale atteint facilement 40%.+-1250 kCal de dépense totale et donc environ 500kCal de masse grasse brulée(presque autant que la grosse sortie) ET SURTOUT envie de moins manger car on ne sollicite pas trop l'organisme.CQFD.

Pour perdre du poids donc faire des sorties de 3h30 environ a rythme faible à moyen, sans évidemment manger plus.

En ce qui me concerne je perdrais théoriquement 1 kg de gras après 14 sorties de 100 km comme celle décrite.

 

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"après les entrainements intensifs, le métabolisme reste élevé pendant plusieurs heures, continuant à brûler des calories"

Guillaume, entièrement d'accord avec ce principe.Le problème est qu'après cet entrainement intensif et long ta faim est plus importante aussi!Le corps réclame ce qu'on lui a pris.La masse grasse est partie, par contre le glycogène des muscles il faut le remplacer et le meilleur moyen c'est avec des glucides provenant de l'alimentation.

Maintenant pour perdre du poids efficacement avec de l'intensif, faire 2 sorties courtes par jour, mais çà aussi çà doit être difficile à tenir.

Je remarque qu'en course à pied l'hiver j'arrive à perdre du poids (alors que je fais 3 fois moins de vélo) mais ce sont des séances brèves (moins d'une heure) et très intenses.Ces sorties courtes ne sont pas propices à ouvrir l'appétit.

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Toujours les même approximations sur ce sujet hebdomadaire...

On confond poids sur la balance et poids de graisse. IL y a 1000 facteurs qui me font varier de +/- 2 kg sans que ma masse graisseuse n'est changé d'un iota. Entre les imprécisions de la balance et les variations naturelles de mon corps.

On confond les "régimes" pour personne obèse, le surpoids de 10-15 kg du français moyen, l'affutage du gars au bon poids médical, et la recherche d'anorexie du compétiteur. La graisse ne se perd pas de la même façon selon le cas

ON confond mon cas particulier avec le cas général

On confond calcul mathématique de kcal dépensé (en lipo ou lyco) et avalé avec la réaction du corps. Pas la peine de se faire chier a compter. Si vous avez faim, vous maigrissez. Sinon vous perdez pas grand chose. Evidemment, pas possible de perdre bcp de poids sans fatigue et autre pbm. Et bien sur de progresser ou de faire de bon chronos.

 

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Le post est ouvert pour parler d'affûtage, pas de traitement d'un surpoids ou de recherche d'anorexie !

Il est clair que chercher à perdre du poids demande des efforts, sur le plan alimentaire en premier lieu, et peut amener son lot de difficultés. Mais on peut accompagner cet effort par une pratique du sport qui l"optimisera au lieu de le contrarier, ce qui le rendra plus efficace. C'est l'objet de cette discussion, comment s'affûter en maintenant ses performances et en minimisant la fatigue, la faim après l'effort, etc.

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En fait, nos expériences se rejoignent un peu, les sorties courtes et intenses favorisent plus la perte de poids.

Ça rejoint aussi la théorie : comme le dit Guillaume, il y a un métabolisme de récupération qui a pour mission de rétablir ce que l'effort a déséquilibré. En l’occurrence, sur un effort intense, on revient avec des réserves de glycogène diminuées. Le métabolisme de récupération va brûler les réserves de graisses pour reconstituer les stocks. De plus, un effort bref ne va pas trop ouvrir l'appétit. Si on modère ses apports en glucides dans les 24h qui suivent l'effort, on va certainement brûler des graisses. Evidemment, il ne faut pas espérer faire le même exercice tous les jours, car les stocks de glycogène n'étant pas reconstitués d'une fois sur l'autre, on va taper dans le muscle assez rapidement et au bout de qqs sorties, ce sera une diminution des performances + fatigue.

Personnellement, j'ai remarqué une nette différence du métabolisme de récupération après une sortie intense et après une sortie "foncière". La première ne m'occasionne pas de tendance à l’hypoglycémie, mon besoin en insuline varie peu, juste une diminution au repas qui suit. La sortie foncière par contre m'oblige à diminuer mes apports en insuline dans le repas et la nuit qui suit l'effort (il faut bien qqs avantages au diabète insulino dépendant : ça permet de connaître ses besoins en insuline!). Cela signifie bien que dans un cas, il y a oxydation des lipides après l'effort et dans l'autre des glucides !

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