"Un autre truc que je déteste ce sont les très long faux plats qu'on ne voit pas ni ne sent directement (genre 1 à 2 %) mais qui durent, durent et durent encore et toujours" Pareil, je préfère les vraies côtes, où on peut plus facilement trouver son rythme Sinon, en montagne, ce que je n'aime pas ce sont les descentes au milieu des cols, qui cassent bien les jambes (la Croix-de-Fer par exemple est casse-pattes) Il y a aussi des trucs qui jouent, la fraicheur ou la fatigue du jour, la météo, l'humeur du moment, l'ordre dans lequel on aborde les montées J'ai fait une fois en Italie l'enchainement Mortirolo-Gavia-Aprica, le Gavia m'avait plus fait souffrir que le Mortirolo, et au bout de 120 bornes la montée roulante sur Aprica m'avait semblé interminable Après, il y a des trucs qui ne s'expliquent pas, par exemple j'ai toujours été très bien dans le Galibier et pas terrible dans l'Alpe d'Huez, alors que la difficulté est sensiblement équivalente (le Galibier est même plus dur puisqu'on doit se taper le Télégraphe avant)